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          LES DAMES GALANTES 
          du roi 
          HENRI III de NAVARRE et IV de FRANCE 
                           
                         
                       
                     
                   
                 
               
             
           
          Henri IV y el castillo de Pau 
          Navarra en la corte de Nérac 
          homenaje de los Medici a Henry IV de Francia 
 
 
 
 
                        les dames  (textos en francés) 1 Fleurette de Nérac 
                      2 Charlotte de Sauve 
                      3 Bretine de Duras 
                      4 Louise de La Béraudière du Rouhet 
                      5 Louise Borré 
                      6 Jeanne de Tignonville 
                      7 Victoire de Ayala 
                      8 Mlle Rebours 
                      9 Mlle de Montagu 
                      10 Mme d’Allous 
                      11 Aimée Le Grand 
                      12 Arnaudine 
                      13 « la garce de Goliath » 
                      14 Catherine de Luc 
                      15 Anne de Cambefort 
                      16 Françoise de Montmorency-Fosseux 
                      17 Diane d'Andoins  
                      18 Esther Imbert  
                      19 Martine 
                      20 Antoinette de Pons 
                      21 Catherine de Verdun 
                      22 Gabrielle  d'Estrées 
                      23 Mme Quelin 
                      24 Isabelle Potier 
                      25 Mlle Clein 
                      26 « La Glandée » 
                      27 Catherine  Henriette de Balzac d'Entragues 
                      28 Marie-Françoise de La Bourdaisière 
                      29 Jacqueline  de Bueil  
                      30 Charlotte  des Essarts  
                      31 Marie-Charlotte de Balzac  d’Entragues 
                      32 Charlotte-Marguerite de  Montmorency 
                      33 Angélique Paulet 
                      34 autres petites maîtresses 
                       
                     
                    1 Fleurette de Nérac 
                    Jeune habitante de  la ville de Nérac, fille d'un  jardinier du château, elle connut le futur roi Henri IV et eut une aventure amoureuse avec 
                      celui-ci dans les années1571-1572.  Lorsque le roi la quitta, la légende veut qu'elle se noya de désespoir dans un  lavoir. C'est de cette 
                      légende que vient la célèbre expression «conter  Fleurette».  
                    
                      
                        
                            
                         
                       
                     
                    Cette expression est passée en anglais et devenue flirt, puis de nouveau  francisée en flirter. En  réalité, Fleurette vécut pendant 20 ans 
                      après cette aventure et mourut le 25 août 1592. 
                      
                    2 Charlotte de Sauve 
                    Charlotte de Beaune-Semblançay (née le 26 octobre 1551- morte le 30  septembre 1617 à Blois), baronne de Sauve et marquise de 
                      Noirmoutier parfois appelée plus simplement  Charlotte Sauvé ou la circé, était la fille de Jacques de Semblançay et de  Gabrielle de  
                      Sade. 
                    
                      
                        
                          
                              
                           
                         
                       
                     
                    Dame d'honneur  puis dame d'atour de Catherine de  Médicis une des femmes utilisées  dans l'Escadron volant, pour obtenir des  
                      renseignements sur les gens de la  cour, qu'elle sert avec fidélité avant de devenir en 1574 dame d'honneur de la reine de Navarre 
                      Marguerite de France, elle épouse Simon  Fizès, seigneur de Sauve, secrétaire d'État de Charles IX et Henri  III, qui décède en 
                      1579. Puis,  elle se remarie avec François de La Trémoïlle, marquis de Noirmoutier en1584 à qui elle donne un fils, Louis de La 
                      Trémoïlle, en1586. 
                    Appréciée à la  cour pour sa douceur, pour sa grande beauté et son absence d'arrogance, le  secrétaire  Gassot vanta ses qualités 
                      dans son"Mémorial".Un  contemporain affirme qu'elle a "La cuisse longue et la fesse alerte".  Charlotte devient la maîtresse du  
                      roi de Navarre (le futur Henri IV) en 1572 et  reste sa maîtresse jusqu'en 1577.  Elle eu de cette liaison une fille illegitime Beaune 
                      Semblancay (de) Jeanne  Huguette ( °1572 - ) Elle eu pour amants François  d'Alençon en1575. tres amoureux d'elle, elle resta 
                      sa favorite jusqu'a sa mort (frère du roi Henri  III), qu'elle opposa à Navarre dans une furieuse rivalité et jalousie.  Marguerite, reine 
                      de Navarre, l'accuse dans ses mémoires d'avoir favorisé la  rupture sentimentale avec son époux. Elle devint aussi la maîtresse 
                      d'Henri Ier  de Guise, qui fut son plus grand amour. Le duc de Guise amoureux, passa la nuit  entre le 22 et le 23 décembre 1588, 
                      date à laquelle Henri fut assassiné par le roi Henri III. Le 22 décembre au  soir, lorsque le Balafré se met à table avec les belles  
                      dames de la cour,  Charlotte à son côté, il trouve, en dépliant sa serviette, un billet sur lequel  a été griffonné à la hâte:  
  «méfiez-vous le roi veut vous  assassiner». Il demande à un valet une plume et de l’encre et écrit  au-dessous «Il n’oserait», puis 
                      il tend le papier à Charlotte, qui,  inquiète, li demande de prendre garde. Il froisse alors le papier et,  dédaigneusement, le jette sous 
                      la table. Après le repas il se retire dans la chambre  de la baronne de Châteauneuf. C’est là qu’une chambrière apporte un billet 
                      l’avertissant à nouveau. elle le conjura de fuir; mais il crut moins à  ses conseils qu’à ses caresses, et il resta. A trois heures du 
                      matin, il quitte  Charlotte et se retire dans ses appartements pour se reposer. Il ne rentra chez  lui qu’à quatre heures du matin; 
                      on lui remit cinq billets qui tous  l’admonestaient de se précautionner contre le roi. Le duc mit ces billets sous  son chevet.  
                      Le Jeune, son chirurgien, et beaucoup d’autres clients qui  l’environnaient, le suppliaient de tenir compte de cet avis: «Ce ne  
                      seroit jamais fini , répondit-il; dormons, et vous, allez coucher».  (Miron). Le lendemain, vers neuf heures, Charlotte est convoquée 
                      dans la chambre de la reina mère qui l'informe que le cuc de Guise est mort le matin même vers sept heures, executé par la 
                      garde personnelle du roi. 
                    Charlotte blêmit,  se met à sangloter et tombe près du lit. Le seul homme qu’elle ait jamais aimé  est mort et, avec lui, tout 
                      espoir d’échapper enfin à Catherine de Médicis qui  la tient sous sa tutelle depuis plus de vingt ans. 
                    Ce n’est que  partie remise puisque, quelques jours plus tard, la reine mère prend froid et  rend l’âme à son tour le 5 janvier  
                      1589. Charlotte ne s'en remis jamais de la  mort du duc de Guise. Elle eut aussi de nombreux autres favoris, tels le duc  d'Épernon 
                      et le seigneur d'Avrilly. En 1583,  elle fut chassée de la cour pour "inconduite éffrénée" jusqu'à son  nouveau mariage. 
                    À la mort d'Henri  III en1589, Charlotte et son  époux s'exilèrent à Doué en attendant la reconstitution de la cour. Elle meurt  en 
                      1617. 
                    Légende de l'assassinat. On  dit souvent que Charlotte fut assassinée à Blois, le 23 décembre1588, en même temps que 
                      son amant Henri Ier de Guise. Cette version fut inventée  de toute pièce afin d'ajouter un regard tragique à la vie de Charlotte. 
                      
                    3 Bretine de Duras 
                     
                    Vers 1573-1574, Elle  est la dernière fille d’un meunier. Henri IV, qui n’est encore que le roi de Navarre, la remarque et en fait sa 
                      maîtresse.  
                      
                    4 Louise de La Béraudière du Rouhet 
                    Dite «La belle Rouet»   en 1575, fille d’honneur de la reine Marguerite. 
                    
                      
                        
                          
                            
                              
                                  
                               
                             
                           
                         
                       
                     
                    Louise de La Béraudière de l'Isle Rouhet (1530 †  après1586), parfois surnommée  "La belle Rouhet" (nom qu'elle tenait d'une 
                      seigneurie de son père,  Louis de La Béraudière1), fut une dame d'honneur de Catherine de  Médicis. On lui prête des aventures 
                  avec des rois de France. 
                    D'une grande  beauté, Louise de La Béraudière séduisit le roi de Navarre Antoine de Bourbon dont elle devint la maîtresse.  
                      On  prétend qu'elle fut encouragée par Catherine de Médicis qui espérait ainsi  faire passer ses exigences auprès  
                      d'Antoine de Bourbon par son intermédiaire.  C'est ainsi qu'Antoine délaissa peu à peu l'affection de Jeanne d'Albret, sa  femme, 
                      et finit par se convertir à la religion catholique. Jean Calvin, affolé de cette conversion écrivit même: 
                    
                      
                        
                          "Il  est tout à Vénus, [...] la matrone, qui est experimentée en cet art, a extrait  de son harem ce qui pouvait attraper l'âme de notre homme en ses filets." 
                            
                         
                       
                     
                    Louise donna à  Antoine en1554 un fils,Charles de Bourbon, qui entra dans les  ordres et devint archevêque de Rouen en1594,  
                      avant d'être délaissée par lui pour la maréchale de Saint-André. 
                    Elle quitte la  cour pour le château de Coulonges-les-Royaux,  dans le Poitou, où elle donne  naissance à un fils, Charles, et  
                      en1564 à une fille, Claude, qui épouse le 27  mars 1587 François IV de La Rochefoucauld. Dans  sa demeure poitevine, elle 
                      reçoit plusieurs personnalités importantes tels Catherine de Médicis, Marguerite de France, Michel de Montaigne et  
                      François  Rabelais. Après la mort de son mari en 1565,  elle est courtisée par Brantôme,  qui lui adressera quelques vers passionés: 
                    "Je n'ai jamais, Rouet, souffert douleur pareille 
                      Et si ai de mon sang vu la terre vermeille 
                      De lance, arquebusade et épée en maints lieux, 
                      Crois donc que l'on n'éprouve en guerre plaie telle 
                      Que celle qui nous vient au cœur par les beaux yeux 
                      d'une chaste beauté humainement cruelle" 
                    Néanmoins, elle  préfèrera accorder ses faveurs au célèbre Michel  de Montaigne. La rumeur et la propagande protestante puritaine 
                      prétend que  Louise de La Béraudière aurait servi à déniaiser Charles IX, mais l’historien Simonin  rappelle que le retard sexuel de 
                    l'enfant roi rend impossible leur relation3Plus sérieusement, elle aurait également  été la maîtresse passagère du fougeux duc 
                    d'Anjou, au point d'en être enceinte. Toute sa vie durant, Louise aura de  nombreux soupirants, dont Claude de Clermont, vicomt 
                    e de Tallard. Une nuit que  Louise était las des mots d'amours répétitifs du vicomte, elle lui aurai  déclamé: 
                    
                      
                        
                          
                            
                              
                                "Si  vous m'aimez tant et que vous soyez si courageux que vous dites,
                                  donner vous de  votre dague dans votre bras pour l'amour de moi"  
                               
                             
                           
                         
                       
                     
                    Enfin, en1580, elle rencontre Robert de Combault, seigneur  d'Arcis-sur-Aube et maître d'hotel du roi, capitaine des garde de la 
                      reine,  dont elle a deux filles: Claude et Louise. Mais après la mort de son fils lors  d'un duel en 1586, elle disparait  dans la solitude 
                  et le repentir. 
                      
                    5 Louise Borré 
                     Née vers 1555, à Mésanger, Louise Borré est la fille de Jean ou Jehan Borré, notaire royal. Elle est l’une des nombreuses maîtresses 
                      passagères d’Henri III de Navarre, Henri IV de France. Elle devient la maîtresse du roi de Navarre, vers les années 1575-1576. Très  
                      féconde, elle lui donne un fils : Hervé Borré en 1576. Louise Borré meurt en 1632. Son fils, Hervé, se mariera en 1603, avec Perrine 
                  Lebreton. Ils auront cinq enfants il mourra en 1643.  
                      
                    6 Jeanne de Tignonville 
                    Fille de Lancelot du Monceau de Tignonville, seigneur de Tignonville et de Marguerite de Selve, gouvernante de Catherine de Bourbon,  
                      sœur cadette d’Henri IV, Jeanne de Tignonville naît dans les années 1550. Elle fût l’une des premières et nombreuses conquêtes du  
                      roi de France, Henri IV. Elle est l’amie d’enfance d’Henri de Navarre et ainsi que celle de sa sœur, Catherine de Bourbon. Elle devient  
                      la maîtresse du roi de Navarre vers les années 1577-1578. Elle sera aussi la maîtresse de Brantôme, mais leur relation n’est que de  
                      courte durée. En 1582, elle est mariée par le roi, à François-Jean Charles de Pardaillan, baron de Pardaillan et de Panjas. 
                    Ils auront ensemble cinq enfants, qui sont : 
                    
                      1.       Henri (né en 1582) 
                        2.       Louis (1583-1607) 
                        3.       Henri (né en 1587) 
                        4.       Henriette (1590-1609) 
                        5.       Catherine (née en 1592) 
                        6.       Jeanne (née en 1599) 
                     
                    En 1598, Jeanne se retrouve veuve de son époux. Donc la petite Jeanne, naîtra, posthume. Jeanne de Tignonville mourra quelques 
                      années plus tard. 
                      
                    7 Victoire de Ayala 
                    En 1578. Victoire d’Alaya est une jolie fille qui vient de l’Espagne. Elle est la fille d’honneur de la reine-mère, Catherine de  
                    Médicis et  fait partie de l’escadron volant (composé des jeunes et plus jolies filles de la cour) de cette dernière. Or, Catherine  
                    de Médicis est la belle-mère du roi de Navarre (sa fille, Marguerite de Valois connue sous la reine Margot est la femme 
                    de ce dernier). Lorsqu’il la remarque, Henri IV fait bien sûr de Victoire, sa maîtresse mais comme d’habitude pour de courte durée. 
                      
                    8 Mlle Rebours 
                    Flle  d’honneur de la reine Marguerite de Navarre. En 1579, Henri IV, qui n’est encore que roi de Navarre, la remarque et en fait 
                    sa maîtresse mais pour une courte durée.  
                      
                    9 Mlle de Montagu 
                    Elle devient une maîtresse épisodique du roi de Navarre, en 1579.  
                      
                    10 Mme d’Allous 
                     L’une des nombreuses petites et peu connues maîtresses d’Henri IV le Vert-Galant. Elle est la remarquée par Henri de Navarre, 
                    en 1579, qui en fait aussitôt sa maîtresse.  
                   
                    
                  
                    11 Aimée Le Grand 
                     Sans doute l’une des nombreuses maîtresses sans lendemain d’Henri IV. Elle rencontre le roi de Navarre en 1579 et devient aussitôt sa maîtresse mais pour de très courte durée.  
                      
                    12 Arnaudine 
                    En 1579. 
                      
                    13 « la garce de Goliath » 
                     C’est ainsi qu’elle est surnommée. Cela nous laisse penser que c’est peut-être une femme aux mœurs dissolues, une maquerelle.  
                    Elle gagne les faveurs du roi de Navarre et devient sa maîtresse qu’en 1579 mais leur relation n’est que passagère.  
                      
                    14 Catherine de Luc 
                    Catherine de Luc est la fille d’un médecin d’Agen. Elle devient maîtresse d’Henri IV, vers 1579, encore roi de Navarre pour une  
                    courte durée. Malgré cette aventure sans lendemain, elle parvient à lui donner un enfant. On croit que c’est sans doute l’une 
                    des premières maîtresses d’Henri IV qui lui ont des enfants. Mais Henri de Navarre, inconstant comme toujours la délaisse 
                    et l’abandonne pour une autre. Catherine, après cet abandon, se laissa mourir de faim. 
                      
                    15 Anne de Cambefort, 
                    Anne de Cambefort est l’une des nombreuses et petites maîtresses du roi de France, Henri IV. Elle devient la maîtresse  
                    royale d’Henri IV, encore roi de Navarre, en 1579. Mais ce n’est qu’une aventure sans lendemain et Henri IV, digne de 
                    son surnom de Vert-Galant, la délaisse pour une autre. Anne de Cambefort ne le supporte pas et se jette par la fenêtre  
                    après le départ du roi de Navarre.  
                   
                    
                  
                    16 Françoise de Montmorency-Fosseux 
                    (1562-6 décembre 1641) 
                    Fille  cadette de Pierre de Montmorency, Françoise de Montmorency-Fosseux dite «la  belle Fosseuse», naît en 1566. En 1579, 
                    à l’âge de treize ans, elle devient  dame d’honneur de la reine de Navarre, Marguerite de Valois, plus connue sous  «la reine  
                    Margot». Elle se fait remarquer par le roi Henri III de Navarre,  futur roi de France, Henri IV, qui souhaite en faire, aussitôt, 
                    sa maîtresse.  Il la cajole, la donne de nombreux cadeaux et présents, pour la séduire. Elle  finit par céder à ses avances quand 
                    la cour est en voyage à Montauban. Elle  sera la maîtresse du roi de Navarre, pendant deux ans, de 1579 jusqu’en 1581. 
                    Il ne faut pas attendre très longtemps, pour que la jeune demoiselle tombe  enceinte.  
                    
                      
                        
                          
                            
                              
                                
                                    
                                 
                               
                                
                              Henri de Navarre et la "belle Fosseuse"  
                             
                           
                         
                       
                     
                    Dès lors, elle devient arrogante et grossière envers la reine Margot  et fait monter son amant contre elle, dans l’espoir que celui-ci 
                    répudie son  épouse et qu’il se marie avec elle, après. Cela provoque la colère de la reine  Margot, qui souhaite de la renvoyer.  
                    Finalement, elle donne naissance à une  fille mort-née, en 1581. Elle peu de temps après, chassée en 1582, par la reine   
                    Margot, quand elle va avec elle et ses demoiselles d’honneur, à Paris pour  rendre visite à sa mère, Catherine de Médicis.  
                    Quand le roi de Navarre  l’apprend, il est profondément peiné mais se console de son amour perdu, peu de  temps après, 
                    dans les bras de Diane d’Andouins, dite la belle Corisande.  Françoise épouse le 11 Mars 1596, François de Broc, baron 
                    de Cinq-Mars. Ils  auront ensemble plusieurs enfants. Après les années 1600, elle mène une vie de  plus en plus recluse et se 
                    fait pour tout le monde. Elle meurt le 6 Décembre  1641, à l’âge de 75 ans. 
                      
                    17 Diane d'Andoins  
                    Diane d’Andouins, mieux connue sous le nom de la belle Corisande, naît en 1554, dans le château d’Hagetmau (Landes).  
                      Elle est la fille unique de Paul d’Andouins, seigneur de Louvigny, baron d’Hagetmau, seigneur de Lescun, gentilhomme 
                      ordinaire de la Chambre du roi et sénéchal de Béarn, et de sa femme, Anne-Marguerite de Cauna. Elle se retrouve très vite 
                      orpheline de père, à l’âge de huit ans, quand celui-ci est assassiné durant les guerres de religion, lors de la prise de Rouen,  
                      en 1562. Elle est alors confiée à ses oncles : Gabriel de Béarn, Jean de Bazilhac et Étienne de Bazilhac, qui lui donnent 
                      une éducation soignée. Elle est envoyée auprès de la reine de Navarre, Jeanne d’Albret. Émancipée alors qu’elle n’est  
                      encore juste qu’une enfant, elle se retrouve fiancée, très jeune, à l’âge douze ans à Philibert de Gramont, comte de Guiche. 
                      La cérémonie des fiançailles se passe à Pau, en présence de toute la cour. Le contrat de mariage est signé par le notaire 
                      royal à Pau en 1567. Le mariage se déroule en 1568, au château de Bidache, demeure des Gramont. Philibert de 
                      Gramont et Diane d’Andouins auront deux enfants, qui sont : Antoine de Gramont, né en 1572, premier duc de Gramont;  
                      et
                      Charlotte de Gramont, mariée plus tard à François Nompar de Caumont, comte de Lauzun. Par ce mariage, Diane 
                      d’Andouins devient l’arrière-grand-mère du célèbre duc de Lauzun, connu pour avoir épousé la Grande Mademoiselle,  
                      cousine germaine du roi de France, Louis XIV. 
                      
                     
                      En 1576, son beau-père, Antoine de Gramont rend son âme et Philibert et Diane se retrouvent comte et comtesse de Gramont.  
                      Le mariage de Diane n’est pas du tout heureux. Son époux, trop occupé par ses affaires, est souvent absent et ne vient que très  
                      rarement la voir. Pendant l’absence de son époux, Diane d’Andouins, se réfugie dans les romans de chevalerie, tels que : Amadis 
                      de Gaule, d’où elle tire son nom de Corisande. Elle est l’amie de plusieurs écrivains tels que : Montaigne qui lui dédient plusieurs 
                      sonnets. D’une grande beauté, Diane  se fait connaître sous le nom de «la belle Corisande». Le 7 Août 1580, elle se  
                      retrouve veuve de Philippe de Gramont, qui trouve la mort au cours du combat à La Fère. La jeune veuve a maintenant 26 ans 
                      et elle décide de s’installer au château d’Hagetmau, sa demeure favorite où elle reçoit Catherine de Bourbon, la sœur d’Henri de 
                      Navarre, futur Henri IV. Elles partagent  le même goût pour la lecture et la littérature, et deviennent les meilleures amies du  
                      monde. D’ailleurs c’est chez cette dernière, au château de Pau, qu’elle rencontre en 1582 son frère aîné, Henri III de Navarre, 
                      futur roi de France, Henri IV. Le jeune roi de Navarre est tout de suite séduit par la beauté de la jeune comtesse et décide d’en 
                      faire aussitôt sa maîtresse. Mais leur liaison amoureuse ne commence qu’en 1583. Ils commencent à vivre alors une  
                      parfaite histoire d’amour. Henri qui ne se consolait pas du départ de la jeune Françoise de Montmorency-Fosseux, connue  
                      sous le nom de «la belle Fosseuse», trouve enfin du bonheur. Henri cherche à faire de Diane d’Andouins, sa favorite officielle, 
                      mais celle-ci refuse, le roi préfère alors la rejoindre dans son château d’Hagetmau où ils consomment leur parfait amour.  
                      Le roi de Navarre vient y séjourner souvent. Ile entretiennent une parfaite relation rien à avoir avec les précédentes petites  
                      maîtresses que le roi de Navarre avait eu jusqu’alors.  
                    La belle Corisande a une emprise totale sur son amant, elle devient petit à petit, sa meilleure amie, sa conseillère, sa confidente 
                    et sa muse. Henri lui confie ses secrets les plus personnels, chose qu’il n’avait jamais faite avec les précédentes maîtresses. 
                    Même les interminables guerres qui ont lieu, empêchent les amants de vivre encore le plus longtemps possible leur amour.  
                    Henri est obligé de repartir à la tête de ses troupes, il ne vient très rarement qu’au château de Pau. Même si les amoureux 
                    ne sont pas si proches de l’un de l’autre, entre eux commence une longue correspondance sans fin. Henri et Diane s’écrivent 
                    des lettres presque tous les jours. Diane est sincèrement amoureuse du roi de Navarre-chose qui était très rare chez les  
                    favorites. Elle lui apporte son soutien, l’aide financièrement quand il est en guerre. Elle ira même à engager ses biens, 
                    vendre ses diamants,… pour lui. Elle va jusqu’à lui offrir une armée de 23000 Gascons, qu’elle a nourris, entraînés par son 
                    propre argent. Après la victoire de Coutras, en 1587, sur les troupes de la Ligue, c’est aux pieds de Diane, qu’Henri dépose le 
                    drapeau qu’il a pris à l’ennemi. Henri ira aussi même jusqu’à lui écrire une promesse en mariage, avec son propre sang de sa  
                    main. Même si Henri, connu pour son inconstance et sa grande sensibilité aux charmes féminins, la trompe avec d’autres  
                    femmes, il revient toujours vers la belle Corisande. Cette en 1587, que leur relation touche à sa fin. Le roi de Navarre s’éprend 
                    d’Esther Imbert ou Ysambert, jeune rochelaise, qui lui donne un fils, Gédéon. Ils partagent le même lit pour la dernière fois,  
                    le 11 Décembre 1587. Après, en 1588, les deux anciens amants continuent leur correspondance sans fin, puis les lettres se 
                    font de plus en plus rares jusqu’à cesser. En 1589, lors du couronnement d’Henri de Navarre, devenu Henri IV de France,  
                    elle accompagne son ancienne amie, Catherine de Bourbon, sœur du roi, à Paris pour y assister. Elle reste dans la capitale 
                    où elle rentre petit à petit, dans les bonnes grâces du roi. Elle comprend que l’amour que lui portait, autrefois, le roi, n’existe 
                    plus. En 1595, lorsqu’elle va à la cour royale pour recommander son fils, Antoine, au roi, elle se fait humilier par la favorite 
                    de celui-ci, Gabrielle d’Estrées. Au fil des années, la belle Corisande a perdu sa beauté, «elle est devenue trop grosse et 
                    son teint s’est cramoisi, elle est également devenue vieille». Comprenant que le roi ne l’aime plus comme autrefois, Diane 
                    d’Andouins se retire auprès de ses enfants à Hagetmau où elle vit paisiblement et dans le bonheur. Elle voit ses enfants se  
                    marier et aussi naître ses petits enfants. La belle Diane d’Andouins, comtesse de Gramont connue sous le nom de la  
                    belle Corisande, s’éteint à Hagetmau, en Février 1621. Elle avait presque 67 ans. 
                      
                    18 Esther Imbert (ou Ysambert)  
                    Rochelaise, Esther Imbert ou Ysambert est la fille de Jacques Imbert de Boisambert et de Catherine Rousseau. Elle naît 
                    vers 1570 à Fontenay-le-Comte. Elle devient la maîtresse du roi de Navarre, à une époque où il a commencé à délaisser  
                    sa favorite en titre d’alors, Diane d’Andouins. Leur relation amoureuse dure au moins un an, de 1587-1588. Elle donne un  
                    fils au roi, Monsieur Gédéon, né le 7 Août 1587 et décédé, une année plus tard, en Novembre 1588. Le roi affiche beaucoup  
                    de chagrin quand il apprend la mort de son fils et l’écrit à sa maîtresse officielle, Diane d’Andouins. Le roi la délaisse peu 
                    de temps après. Elle part pour Paris où elle vit dans la misère la plus totale. En 1592, elle se présente à Saint-Denis et 
                    veut parler au roi. Mais celui-ci, refuse de la recevoir, trop occupé par son idylle avec une nouvelle femme, Gabrielle  
                    d’Estrées. Esther se laisse dépérir par la faim et en meurt une année après, en 1593. Après sa mort, son corps est 
                    jeté dans une fosse commune à Paris.  
                      
                    19 Martine 
                    C’est une rochelaise qui devient la maîtresse passagère d’Henri IV, vers 1587. De cette union sans lendemain, naît un enfant.  
                      
                    20 Antoinette de Pons 
                    Marquise de  Guercheville,en 1590. Elle résista peut-être au roi. 
                   
                    
                  
                     Fille d’Antoine de Pons-Ribérac, Antoinette naît vers 1570. Elle épouse en étant encore très jeune, en premières noces, Henri de 
                    Silly, comte de la Roche-Guyon dont elle deviendra veuve en 1586. Après la mort de son premier époux, elle se retire de la 
                    cour pour aller vivre sur ses terres, à La Roche-Guyon. Elle épouse pour la deuxième fois, Charles du Plessis-Liancourt,  
                    en 1594. De leur union, naîtra un fils, Roger du Plessis-Liancourt, en 1609, il mourra en 1674. Elle rencontre le roi de France, 
                    Henri IV après la bataille d’Ivry, en 1589. Le roi aurait toute de suite tombé sous le charme de la belle marquise de Guercheville. 
                    Mais celle-ci lui aurait répondu :  
                    «Je ne suis pas d’assez bonne maison pour être votre femme 
                      mais de trop bonne maison pour être votre maîtresse.»  
                    Le roi aurait continué à chercher à la séduire mais la marquise poussait toujours ses assiduités. On raconte qu’un certain soir,  
                    alors que le roi chassait près de son château, aurait demandé à y passer la nuit. L’hôtesse des lieux, la belle marquise de  
                    Guercheville, fit préparer un festin pour accueillir comme il se doit le roi de France. C’est la marquise elle-même qui  
                    reçut le roi et l’accompagna dans ses appartements. Celui-ci, croyant que la comtesse avait enfin été séduite et qu’elle  
                    allait devenir sa maîtresse, entendit Antoinette appeler son cocher pour qu’il la conduise dormir chez une amie qui habitait près 
                    du château. Elle laissait alors Henri IV, seul dans son château. C’est là que le roi comprit qu’il ne pourrait jamais de la 
                    marquise de Guercheville, sa maîtresse. L’admirant sans cesse, il la fera la dame d’honneur de sa seconde épouse, la 
                    reine Marie de Médicis. Antoinette de Pons était aussi une femme très pieuse. Elle supportera sans cesse les Jésuites et 
                    lorsque ceux-ci iront s’installer dans les colonies françaises, elle usera sa capacité sur la reine de France, Marie de Médicis,  
                    pour qu’elle les aide à fonder d’autres missions, là-bas. Antoinette de Pons, comtesse de la Roche-Guyon et marquise  
                    de Guercheville, s’éteint à Paris, le 16 Janvier 1632, à l’âge de presque 62 ans.  
                      
                    21 Catherine de Verdun 
                    Supérieure de  l’abbaye de Longchamp, en1590, elle devient la maîtresse d’Henri IV en 1590. Elle recevra le prieuré de Saint-Louis 
                    de  Vernon. 
                      
                    22 Gabrielle  d'Estrées 
                    Gabrielle d’Estrées naît, vers 1571, au château de Coeuvres, en Picardie, demeure familiale. Son père, Antoine d’Estrées,  
                    est marquis de Coeuvres et est apparenté par sa mère, Catherine de Bourbon, à la famille Bourbon. Ils a aussi beaucoup 
                    des charges importantes à la cour. Quant à sa mère, Françoise Babou de La Bourdaisière, est connue pour sa fréquentation 
                    des hommes et entretenir beaucoup d’amants, dont le roi de France, Henri III. Elle initie aussi ses filles très tôt, à la  
                    débauche. Elle est également la petite fille de Marie Gaudin, célèbre maîtresse de François Ier, roi de France, par son père, 
                    Jean Babou de La Bourdaisière. Gabrielle a aussi quatre sœurs aînées : Françoise (née en 1564), Marguerite (1565-  
                    après 1590), Diane (1566-1618) et Angélique (1570-1634).  Diane mène une vie de débauche et a beaucoup d’amants,  
                    tels que le duc d’Épernon,… quand à Angélique, abbesse de Mautbuisson, a eu douze enfants de douze pères différents.  
                    Gabrielle d’Estrées verra encore la naissance de deux frères : François-Annibal (1572-1670) et François-Louis (1575-1594) 
                    et deux sœurs aussi : Julienne-Hyppolite (1580-après 1667) et Catherine, elles sont aussi débauchées que leurs aînées.  
                   
                    
                  
                    En 1582, alors qu’elle n’est qu’une enfant et n’a tout juste que onze ans, sa vie se trouve bouleversée. Sa mère, Françoise,  
                    déserte le domicile conjugal et quitte son époux et enfants, pour suivre son amant, Yves, marquis d’Allègre. Françoise confie 
                    l’éducation de ses enfants, à sa sœur cadette, Isabeau ou Isabelle Babou de La Bourdaisière, devenue par son mariage, 
                    Madame de Sourdis. Gabrielle, comme ses sœurs aînées, est initiée par sa mère, très tôt au débauché. On prétendra  
                    même, qu’elle fût la maîtresse du roi de France, Henri III. Son premier amant est sans doute, Roger de Saint-Lary, seigneur 
                    de la Bellegarde. Gabrielle est très amoureuse de celui-ci et ils ont prévu de se marier. Roger de la Bellegarde, est l’ami et 
                    le Grand-Écuyer du roi de France, Henri IV. Il ne cesse de lui décrire, sa fiancée, ses rares perfections, la blondeur de ses  
                    cheveux, l’éclat et la blancheur de son teint, ses yeux couleur-azur,… Le roi de France, tombe sous le charme des descriptions 
                    de Gabrielle et souhaite de la rencontrer. Quand il la voit pour la première fois, il tombe immédiatement amoureux de la 
                    belle et jeune demoiselle. Mais Gabrielle se refuse au roi, qui, à vrai dire, est 18 ans plus âgé qu’elle. Elle est très amoureuse 
                    de Roger et prévoit de se marier avec lui, le plus vite possible. Le roi de France, de son côté, essaye toutes les séductions 
                    possibles, se déguise en paysan, en palefrenier, mais ça termine mal. Son père, Antoine, lui fait comprendre et voir les  
                    chances de devenir la favorite du roi de France et sa tante, Isabelle, lui fait montrer qu’elle ne tient plus beaucoup à Roger 
                    de Bellegarde, puisque c’est lui qui lui a décrit auprès du roi. Pour rendre Gabrielle libre de son père, à jamais, le roi la fait 
                    marier à Nicolas d’Amerval, seigneur de Liancourt, qui est veuf et qui a des enfants, nés d’un premier mariage.  
                   
                    
                  
                    C’est probablement vers cette époque que Gabrielle devient la maîtresse d’Henri IV. Même si elle est la maîtresse du roi,  
                    elle continue à fréquenter Bellegarde, qui manque, à plusieurs reprises, d’être surpris par le roi de France dans le lit de sa  
                    maîtresse.  
                    En 1593, Gabrielle éprouve du chagrin, quand elle apprend la mort de sa mère, qui est assassinée à Issoire, le 9 Juin de 
                    la même année, dans une émeute pendant la guerre de la Ligue. C’est dans les bras d’Henri IV, qu’elle court se consoler. 
                    Peu de temps après, Gabrielle d’Estrées, tombe enceinte. Le roi est très content quand il apprend ceci. Vers cette même 
                    époque, Gabrielle est peinte avec sa sœur, Julienne-Hyppolite, au bain. Sur ce portrait, la duchesse de Villars pince le 
                    téton du sein de sa sœur, pour montrer aux gens, que Gabrielle est enceinte du roi. On peut aussi voir, Gabrielle tenir de  
                    sa main gauche, un anneau que le roi lui a donné, ce qui symbolise leur amour. On voit aussi une femme de chambre,  
                    assise dans un coin, entrain de broder une layette pour enfant ; ce qui prouve encore que Gabrielle est enceinte.  
                    En 1594, Gabrielle met au monde son premier enfant, qui est César, légitimé et titré duc de Vendôme à sa naissance, il  
                    mourra en 1665. Le roi est fou de joie à la naissance de ce premier enfant et plusieurs fêtes en grande pompe sont données 
                    à Paris. Mais certaines personnes  à la cour, prétendent que l’enfant serait celui du seigneur de la Bellegarde, encore amant 
                    de Gabrielle, et non du roi. Après la naissance de César, le roi fait entamer le divorce entre sa maîtresse et le seigneur de  
                    Liancourt. Celui-ci a eu les enfants, de son premier mariage : il doit prétendre qu’il a été stérile suite à un accident de 
                    cheval. Gabrielle prétendra qu’elle s’est mariée sur ordre de son père et qu’elle ne savait pas que son futur époux était  
                    impuissant. Ils sont finalement divorcés le 24 Décembre 1594. Pour l’éloigner pour de bon de sa maîtresse, le roi marie 
                    le seigneur de Bellegarde avec Anne de Bueil. Peu de temps après, Gabrielle d’Estrées reçoit le titre de marquise de Montceaux. 
                    En tant que favorite royale, Gabrielle d’Estrées s’achète beaucoup de robes et de bijoux et mène une vie de vraie reine.  
                    Le roi lui donne beaucoup de présents et cadeaux, lui achète des terres et domaines tels que châteaux, hôtels, etc.  
                    Sa famille n’est pas aussi oubliée : le roi donne beaucoup des charges importantes à son père et à son frère ; ses sœurs:  
                    Angélique, est faite abbesse de Mautbuisson, par le roi, et Julienne-Hyppolite, est mariée à Georges de Brancas, duc de  
                    Villars. La marquise de Montceaux  a une totale emprise sur son royal amant. Le roi approuve et suit se conseils.  
                    Ce serait sous ses conseils, que le roi se convertit au catholicisme en 1593. Gabrielle se mêle aussi de politique, elle favorisera 
                    l’ascension du duc de Sully (mais luttera contre lui bien après) et sera parfois avec le roi (parfois cachée sous les rideaux) à  
                    une entrevue avec les ambassadeurs. En 1595, Diane d’Andouins, vient à la cour, recommander son fils, à Henri IV. Elle sera  
                    humiliée par la maîtresse en titre. En 1596, Gabrielle donne naissance à une seconde fille, Henriette-Catherine, Mlle de Vendôme,  
                    qui mourra en 1663 ; la naissance est presqu’aussi fêtée en grande pompe que celle de son frère aîné, César. En 1597, Gabrielle 
                    d’Estrées, est faite duchesse de Beaufort. En 1598, elle donne naissance à son troisième enfant, Alexandre, qui entrera dans 
                    les ordres et mourra en 1628.  
                   
                    
                  
                    Ce serait aussi sous l’inspiration de Gabrielle, que le roi fait signer un édit de Nantes, permettant aux protestants de faire leur  
                    culte en paix et sans crainte. 
                     La favorite en titre n’est pas aimée du peuple de Paris à cause de ses folles dépenses. Elle mène un grand train de vie et ses  
                      robes et bijoux coûtent très chers au trésor royal et vident les caisses du royaume. Le roi, très amoureux de Gabrielle, décide 
                      de l’épouser. Il commence alors à entamer une procédure de divorce avec Marguerite de Valois, la reine Margot. Mais celle-ci 
                      n’accepte pas que «la putain du roi», (comme elle la surnomme), soit la reine de France un jour. Vers cette époque aussi, le roi 
                      négocie son mariage avec Marie de Médicis, nièce de Marguerite de Valois, par sa mère, Marie de Médicis. Quand Gabrielle  
                      l’apprend, elle est bouleversée et déçue. En Janvier 1599, Henri tombe malade et c’est sa maîtresse qui le soigne avec douceur. 
                      Finalement, le roi de France décide d’épouser Gabrielle avec ou sans la permission du pape. Durant la semaine sainte, pour  
                      plaire à l’Église et espérant que le pape lui accorde la main de Gabrielle, le roi et sa favorite décident de se séparer. Le mariage 
                      sera prévu pour la Saint-Quasimodo. La duchesse de Beaufort quitte le roi avec des sinistres présages, pour Paris, alors que  
                      celui-ci reste à Fontainebleau. Gabrielle, amatrice d’astrologie, a entendu les gens prédire qu’elle ne verra dépassera pas  
                      ses 28 ans et qu’elle ne verra pas le jour de Pâques. Henri la console et lui dit qu’il ne faut pas prêter attention à ses commérages.  
                      À Paris, Gabrielle retrouve sa sœur Diane. La duchesse de Beaufort est alors enceinte de sept mois. Elle part rendre visite 
                      à un riche banquier italien, Sébastien Zamet et dîne chez lui. Celui-ci la traite en véritable reine. C’est après avoir bu une  
                      citronnade ou une orangeade, que Gabrielle sent les premières convulsions. La duchesse de Beaufort est immédiatement 
                      transportée chez sa tante maternelle, Isabelle de Sourdis. Le roi, prévenu, ne va pas voir sa maîtresse, pensant qu’il est encore 
                      très tôt. Le 9 Avril, l’état de santé de Gabrielle se dégrade, et les médecins se voient obligés de lui arracher l’enfant de 
                      son ventre. L’accouchement de Gabrielle fût une véritable boucherie, les médecins enlevèrent l’enfant du ventre par pièce et 
                      lopins. Du 9 au 10 Avril 1599, Gabrielle perd la vue et l’ouïe, et est prise par des convulsions qui la rendent méconnaissable.  
                      Henri veut aller la voir mais ses ministres et ses conseillers lui conseillent de rester, lui disant que  la duchesse va mourir  
                      et qu’on ne peut pas la reconnaitre si on la voyait. Gabrielle rend l’âme le 10 Avril 1599, à huit ou neuf heures du matin,  
                      chez sa tante, Isabelle, sans avoir revu le roi. Le roi de France est bouleversé quand il apprend la mort de sa bien-aimée.  
                      Éploré, le roi organise à sa chère Gabrielle des funérailles royales, il porte son deuil et s’habille tout en noir. À Paris,  
                      quand le peuple apprend la mort de la duchesse de Beaufort, il manifeste sa grande joie. Dès qu’il sait que sa fille est 
                      morte, Antoine d’Estrées vient prendre toute chose ayant appartenu à Gabrielle. Cette mort si soudaine est penchée à un 
                      empoisonnement. En effet, les conseillers du roi qui détestaient Gabrielle et qui n’approuvaient pas qu’elle devienne la  
                      reine de France, l’auraient empoisonnée. Ou Sébastien Zamet, chez qui elle a passé sa dernière nuit avec, l’aurait fait sous 
                      l’instigation des Médicis, qui souhaitent de voir leur fille, devenir la reine de France. On ira même à dire que c’est le roi 
                      de France, qui, pensant que son mariage avec sa maîtresse aurait des conséquences néfastes pour la France, se serait  
                      débarrassée d’elle, en le faisant assassiner. Mais bien des siècles plus tard, les médecins feront l’autopsie du corps et  
                      concluront qu’elle serait morte d’éclampsie, maladie courante chez les femmes enceintes. 
                     
                      
                    23 Mme Quelin 
                     Epouse d’un conseiller  au Parlement, en1598. 
                      
                    24 Isabelle Potier 
                    Femme du président  de Boinville, de1598à1599. 
                      
                    25 Mlle Clein 
                    En 1599. 
                      
                    26 « La Glandée » 
                    Fille de joie,  en1599. 
                      
                    27 Catherine  Henriette de Balzac d'Entragues  
                   
                    
                    
                  
                    Catherine-Henriette de Balzac d’Entragues naît en 1579, à Orléans. Son père, François de Balzac, comte d’Entragues est 
                    favori du roi de France, Henri III, et sa mère, Marie Touchet, est l’ancienne maîtresse du feu roi Charles IX, frère aîné du 
                    précédent. Elle rencontre le roi de France, Henri IV en Août 1599, peu de mois après la mort de son grand amour,  
                    Gabrielle d’Estrées, duchesse de Beaufort. Ce sont ses favoris qu’ils y ont emmené. Connaissant le faible d’Henri IV pour 
                    les femmes, les chasseurs l’ont emmené chasser près du château du Bois-Malesherbes, dans la vallée où vit la jeune Henriette 
                    d’Entragues, connue pour sa grande beauté. En la voyant le roi de France est tout de suite foudroyé par la grande beauté de 
                    la jeune fille : elle est brune, piquante, d’une taille de guêpe, d’un regard bleu mutin. Il commence alors à courtiser la jeune  
                    Henriette. Celle-ci se fait refuser pour se faire encore plus désirer.  
                   
                    
                  
                    Entre temps, tandis que la mère d’Henriette, Marie Touchet, inculque à sa fille les manières d’une favorite royale, le père,  
                    lui, marchande âprement la vertu de sa fille. Le roi lui offre beaucoup de cadeaux et de présents. Il la fait marquise de Verneuil 
                    et l’installe au château de Verneuil en Beauvoisis et donne aussi à la famille une grosse somme de 100.000 écus d’or,  
                    pourtant il ne reste rien dans les caisses du royaume. Mais les parents d’Henriette, François et Marie, visent plus haut ;  
                    ils veulent que leur fille soit mariée au roi. Henri IV ira même jusqu’à signer de sa propre main, une promesse de mariage, 
                    le 1er Octobre 1599.  Mais il l’épousera à une condition : qu’elle donne naissance à un fils dans un délai d’un an.  
                    Henriette d’Entragues devient la maîtresse d’Henri IV au milieu du mois d’Octobre 1599. Elle se retrouve bientôt enceinte. 
                    La marquise de Verneuil est installée par Henri IV près du palais du Louvre pour la voir plus régulièrement. Cependant, lors  
                    d’une nuit d’orage, la foudre s’abat sur la chambre d’Henriette ce qui provoque un accouchement prématuré. Henriette a donné 
                    naissance à un garçon, mais il est mort-né. La promesse du mariage est alors annulée au grand désespoir de la jeune favorite. 
                    Henri IV peut enfin épouser Marie de Médicis sans difficultés. Le mariage a lieu alors le 17 Décembre 1600, à Lyon, au grand  
                    déplaisir de la marquise de Verneuil. Même si elle ne devient pas la reine de France, comme elle le voulait, elle reste cependant 
                    la favorite royale et demeure à la cour. À la cour, Henri organise alors tous les fêtes, les banquets et les bals en l’honneur de sa 
                    maîtresse. Henriette devient alors arrogante envers la reine, la humiliant et la ridiculisant souvent et en public. C’est Henri IV  
                    qui obligera même sa maîtresse à baiser le bas de la robe de la reine quand elle vient la saluer. La nouvelle reine ne peut  
                    s’empêcher de la haïr. Peu de temps après, la reine et la favorite tombent enceinte en même temps. À la cour, une compétition 
                    est lancée pour voir celle qui donnera en premier la naissance à un fils. Finalement, c’est la reine de France, Marie de Médicis,  
                    qui remporte la coupe, en donnant naissance au futur Louis XIII, le 22 Septembre 1601. Henriette donnera aussi naissance à  
                    un garçon, prénommé Gaston-Henri mais deux mois plus tard, en Novembre. Mais la cour se poursuit encore pour voir qui 
                    est la plus féconde, entre la reine et la favorite.  
                    La reine donne naissance à une fille, Élisabeth de France, future reine d’Espagne et une année plus tard, en 1503, la marquise 
                    de Verneuil donne à nouveau naissance à son deuxième enfant, elle aussi, une fille, que l’on prénomme Gabrielle-Angélique. 
                    Henri IV exige que ses enfants illégitimes viennent s’installer à la cour pour être éduqués avec ceux de la reine. Cela jalouse 
                    trop Marie de Médicis qui ne supporte pas qu’on emmène les bâtards de la favorite auprès des siens. D’ailleurs celle-ci blessera 
                    toujours la reine, en disant que c’est son fils, Gaston-Henri, qui devrait être le dauphin de France à la place du prince légitime,  
                    Louis. En 1604, Henriette est trempée dans un complot organisé par son père, François de Balzac et son demi-frère, Charles 
                    de Valois, comte d’Angoulême (fils de Marie Touchet du roi de France, Charles IX). Ce complot vise à faire placer au trône le  
                    jeune Gaston-Henri, une fois qu’Henri IV serait mort, au détriment du dauphin Louis, futur Louis XIII et attenter contre les jours 
                    du roi de France actuel. Le comte d’Entragues et le comte d’Angoulême sont condamnés à mort. Mais le statut de  
                    maîtresse royale d’Henriette permettra à son père et à son frère utérin d’échapper à la peine capitale. Même si la marquise 
                    de Verneuil retrouve ses faveurs, elle perd à tout jamais la confiance du roi. Henriette d’Entragues est une favorite coléreuse 
                    , arrogante et hautaine, elle se dispute souvent avec le roi mais se réconcilient toujours après. Elle raille son amant en public,  
                    commet scène sur scène, l’insulte toujours sans s’arrêter mais celui-ci, très épris, est toujours prêt à lui pardonner. Même si  
                    Henri trompe sa maîtresse, avec d’autres filles de noblesse ou de petite vertu, telles que : Charlotte des Essarts, Jacqueline  
                    de Bueil, ou même avec sa sœur, Marie-Charlotte, … c’est avec plaisir qu’il revient vers elle. Durant son règne de dix ans, la 
                    marquise de Verneuil n’a pas joué de rôle politique, contrairement à celle qu’il a précédée dans le lit du roi, Gabrielle d’Estrées.  
                    Elle passera toutes ces années dans des intrigues parfois même avec des hommes qu’elle aurait accordés ses faveurs ce qui  
                    aboutira à sa disgrâce en 1509. En 1609, Henri IV s’éprend d’une nouvelle jeune fille, d’une très grande beauté, Charlotte- 
                    Marguerite de Montmorency. Quand Henriette l’apprend, elle fait tout pour que le roi revienne vers elle. Elle espère qu’en rendant  
                    Henri jaloux, il reviendra sans doute vers elle comme d’habitude. Alors elle s’affiche avec plusieurs prétendants mais sans  
                    succès. Elle menace le roi alors de se retirer à tout jamais à Verneuil. Le roi, agacé, lui dit d’aller où bon lui semblera. Une année 
                    plus tard, en 1610, le roi de France est assassiné le 14 Mai par Ravaillac. De nombreux suspects seront accusés dont Henriette,  
                    elle-même, qui se serait vengée de son amant pour l’avoir délaissée pour une toute jeune fille très belle, d’une quinzaine d’années,  
                    Charlotte-Marguerite et pour ne pas aussi avoir reconnu son fils illégitime, Gaston-Henri, comme héritier du trône. Après la mort 
                    de son ancien amant, elle se retire de la cour et se fait oublier par tous. En 1613, son père, François de Balzac comte d’Entragues,  
                    décède à son tour. En 1622, elle se fait construire un couvent à Paris où elle se retira jusqu’à la fin de ses jours. Non mariée, elle  
                    s’éteint le 9 Février 1533, dans sa 54ème année. 
                   
                    
                  
                    28 Marie-Françoise de La Bourdaisière 
                    Née vers 1588, Marie-Françoise de La Bourdaisière est la fille illégitime ou bâtarde d’Yves, marquis d’Allègre et de sa concubine, 
                    Françoise Babou de La Bourdaisière (ils vivent ensemble, non mariés, depuis 1583, après que Françoise ait quitté son domicile 
                    conjugal). Donc Marie-Françoise est par conséquent la demi-sœur de Gabrielle d’Estrées, célèbre favorite d’Henri IV. Elle sera  
                    épargnée du massacre qui eut lieu dans une émeute pendant les guerres de Ligue, du fait de son jeune âge ainsi que sa sœur,  
                    Julienne-Hyppolite. Ce massacre coûta la vie de ses parents : Yves et Françoise (ils ont été tués de façon atroce : Françoise 
                    a été poignardée puis jetée par la fenêtre avec son amant). Elle devient peu d’années après, la fille d’honneur de l’ancienne reine  
                    de France, Louise de Lorraine-Vaudémont, veuve du roi Henri III. Elle devient la maîtresse d’Henri IV peu de mois après la mort de 
                    sa chère Gabrielle mais ne le fût longtemps parce que le roi avait enfin trouvé une autre jeune fille qu’il fit sa favorite, Catherine-Henriette 
                    de Balzac d’Entragues, marquise de Verneuil. Elle mourut après l’an 1621.  
                      
                    29 Jacqueline  de Bueil  
                   
                    
                    
                  
                    Jacqueline de Bueil est née en 1588, elle est la fille de Claude de Bueil, seigneur de Courcillon et de La Marchère. Elle est  
                    remarquée par le roi qui tombe sous son charme. Jeune et sans fortune, le roi la marie avec Philippe de Harlay de Champvallon,  
                    seigneur de Cézy, pour qu’elle cède à ses avances. Juste après le mariage, le mari est tout de suite prié de s’éloigner de sa  
                    nouvelle épouse. Le 1er Janvier 1605, Henri IV donne le titre de comtesse de Moret, à sa nouvelle maîtresse. Ce qui met en colère, 
                    la favorite en titre d’alors, Henriette d’Entragues, marquise de Verneuil. Elle se sent obligée de partager les faveurs d’Henri IV avec 
                    d’autres femmes. Jacqueline, malgré sa toute jeunesse, est très féconde. Elle donne en 1607, un fils au roi, qu’il prénomme Antoine 
                    . L’enfant est reconnu et légitimé par le roi en 1608. Vers cette même époque, Jacqueline se sépare de son époux et divorce de lui.  
                    Durant sa faveur, Jacqueline devient également la maîtresse de Claude de Chevreuse, prince de Joinville. Le roi, prévenu par son  
                    ministre, Sully, se met dans une grande colère. Le prince est obligé de fuir pour sa Lorraine natale. Mais la comtesse de Moret 
                    qui ne semble pas avoir appris la leçon, prend un autre amant. Quand le roi l’apprend, il se met encore dans une grande colère, et 
                    cette fois-ci, il se sépare de Jacqueline de Bueil. Bien longtemps après sa disgrâce, la comtesse de Moret convole en secondes  
                    noces, le marquis de Vardes. De cette union, naîtront deux fils. Jacqueline de Bueil s’éteint en 1651. Son fils, Antoine de  
                    Bourbon-Bueil, comte de Moret, mourra en 1632.  
                      
                    30 Charlotte  des Essarts  
                    Charlotte des Essarts naît en 1580. Elle devient vers 1607, la maîtresse du roi de France, Henri IV, alors qu’il vient de  
                    rompre d’avec Jacqueline de Bueil, comtesse de Moret. Pour le roi de France, c’est un coup de foudre. Tout de suite,  
                    il tombe sous le charme de la belle Charlotte et veuille à ce qu’elle ne manque rien. Il lui donne le titre de comtesse de 
                    Romorantin et lui verse annuellement, une pension de deux à trois milles livres et veuille à ce qu’elle soit logée de façon aisée 
                    et princière.  
                   
                    
                  
                    Très féconde, elle donne peu après, en 1608, naissance à une fille, Jeanne-Baptiste et puis en 1609, Marie-Henriette. Le roi se 
                    chargera de les reconnaitre et les légitimera. Mais on fait découvrir au roi de France qu’il ne fût pas le seul homme dans la vie de 
                    Charlotte et que celle-ci à eu de nombreux amants et prétendants avant lui. On lui montre aussi les lettres passionnées et 
                    enflammées qu’elle a écrites à ses anciens amants. Le roi, fou de rage, fait enfermer Charlotte au couvent mais celle-ci s’y échappe 
                    aussitôt. Après la mort du roi, elle épouse Louis de Lorraine, archevêque-duc de Reims. Elle lui donnera six enfants. Son époux 
                    meurt en 1621 et elle se retrouve veuve. Neuf ans après, en 1630, elle convolera en deuxièmes noces, le duc de Rosnay. Elle  
                    mourra en 1651, à l’âge de 71 ans. Ses filles, qu’elle avait eues avec le roi, entreront en religion, toutes les deux : Jeanne-Baptiste,  
                    deviendra abbesse de Fontevrault et mourra en 1670, à l’âge de 62 ans et quant à Marie-Henriette, elle deviendra abbesse de  
                    Chelles et mourra très jeune, en 1629, à l’âge d’à peine 20 ans. 
                      
                    31 Marie-Charlotte de Balzac  d’Entragues 
                     Fille de François d’Entragues et de Marie Touchet (ancienne maîtresse du défunt roi Charles IX). Marie est née en 1588. Elle 
                    a un frère utérin : Charles, (fils de Marie Touchet et de Charles IX) et une sœur aînée, Henriette d’Entragues (qui, comme  
                    elle, sera la maîtresse d’Henri IV). Elle devient la maîtresse du roi de France, Henri IV, en 1605, alors qu’il a pour favorite en titre,  
                    maîtresses d’Henri IV, leur liaison a pourtant duré quatre longues années. Après sa relation avec le roi, elle devient la maîtresse de 
                    François de Bassompierre (l’un des anciens favoris d’Henri IV). Dès cette aventure, naît un fils, Louis de Bassompierre, en 1610. Elle 
                    s’éteint en 1664. Son fils mourra en 1676.  
                      
                    32 Charlotte-Marguerite de  Montmorency 
                    Le 11 Mai 1594, Louise de Budos, seconde épouse d’Henri Ier, duc de Montmorency met au monde son premier enfant, une fille,  
                    qui est prénommée Charlotte-Marguerite. Charlotte vient alors d’une famille noble. Par son père, elle est descendante de la  
                    famille de Montmorency, l’une des plus grandes, illustres et anciennes maisons de France. En 1598, Charlotte devient orpheline de  
                    sa mère, Louise de Budos, qui meurt dans d’étranges circonstances (peut-être d’un assassinat). Après la mort de sa mère, 
  Charlotte est confiée à l’une de ses tantes qui lui élève convenablement et lui donne une éducation cultivée et pieuse. En 1608, 
                    elle entre au service de la reine de France, Marie de Médicis, épouse d’Henri IV. Alors que Charlotte-Marguerite est entrain de  
                    répéter à un ballet des nymphes de Diane, le 16 Janvier 1609, c’est à ce moment qu’elle est remarquée par le roi de France, Henri IV,  
                    qui est toute de suite foudroyé par la beauté de la jeune fille de 15 ans. Lui qui ne se consolait pas du départ d’Henriette d’Entragues,  
                    veut faire de Charlotte, sa nouvelle favorite en titre. Mais Charlotte est fiancée à François Bassompierre, qui est l’un des amis  
                    intimes et proches d’Henri IV. Le roi de France qui désire à tout prix que Charlotte soit sa maîtresse, fait d’abord annuler les  
                    fiançailles de celle-ci avec le marquis de Bassompierre et la marie à son neveu, le prince, Henri II de Bourbon-Condé. Henri  
                    espère de ce mariage, rencontrer le plus souvent possible la belle Charlotte quand son futur époux est réputé pour aimer la chasse 
                    et les hommes à la place de belles femmes. Le mariage a donc lieu le 17 Mai 1609 au grand déplaisir d’Henri II de Condé qui 
                    n’avait nullement envie de se marier. 
                    
                        
                      
                        
                          
                            
                              
                                  
                               
                             
                           
                         
                       
                     
                      
                    S’ensuit alors une longue correspondance entre le roi et la belle Charlotte-Marguerite. Le roi, d’une cinquante d’années, courtise  
                    la belle Charlotte, qui a à peine quinze ans, et celle-ci, sous le charme, se laisse aller. Mais son mari finit par lui aussi, tomber  
                    amoureux d’elle et lui qui ne supporte pas d’être la risée de la cour, s’enfuit de la Cour avec elle, pour la province. Mais Henri IV,  
                    amoureux éconduit, les suit, partout où qu’ils aillent, sous plusieurs déguisements, et tente de s’approcher de la princesse de Condé.  
                    Cette fois s’en est trop pur le prince de Condé, qui, dans une colère folle, emmène alors sa femme, malgré elle, à Bruxelles. Il la place 
                    sous la protection de l’Espagne, pourtant ennemie jurée de la France ! Serait-il pour Charlotte qu’Henri IV déclare la guerre à  
                    l’Espagne en 1610 ? Le roi envoie sa troupe (à leur tête il ya François-Annibal d’Estrées, frère de la défunte Gabrielle d’Estrées) en 
                    Espagne pour enlever Charlotte qui est toujours à Bruxelles contre sa propre volonté. Son époux, Henri II de Condé complote avec 
                    l’Espagne pour qu’il succède à Henri IV, au trône, une fois que celui-ci sera mort. Mais la reine de France, Marie de Médicis,  
                    prévenue, prévient l’ambassadeur de l’Espagne qui dénonce aussitôt le complot. Le plan d’Henri IV échoue ainsi.  
                    Le 14 mai 1610, Henri IV est assassiné par Ravaillac, sans avoir parvenu à ses fins, et Marie de Médicis devient régente au nom  
                    de son fils. Charlotte peut enfin regagner Paris. Son époux rentre en grâce par la reine-mère, Marie de Médicis. Mais le prince ne  
                    tarde pas à recommencer les intrigues et les complots contre la régente et son favori, Concini. En 1616, il est arrêté par le  
                    cardinal de Richelieu qui l’envoie à la prison de Vincennes. Une année plus tard, en 1617, Charlotte demande l’autorisation de  
                    rejoindre son époux en prison. Elle se rapproche enfin de son époux et tous deux, reprennent leur vie conjugale. Charlotte tombe 
                    très vite enceinte mas ne donne que d’enfants mort-nés. En 1618, elle faillit mourir dans un accouchement et est libérée de deux 
                    jumeaux mort-nés. Après, Charlotte, toujours en prison, donnera naissance à son troisième enfant, une fille, prénommée, Anne, 
                    future duchesse de Longueville. En Octobre 1519, Henri II de Condé, jure fidélité à Louis XIII et sort de prison. En 1621, Charlotte 
                    donne naissance à Louis, futur ‘‘Grand Condé’’. Et en 1629, elle donne naissance à son cinquième et dernier enfant. En tant que  
                    princesse cultivée, Charlotte-Marguerite fréquente beaucoup de salons mondains parisiens, tels que l’Hôtel de Rambouillet, où elle 
                    brille par son esprit et sa beauté. Elle vie souvent à la cour, où elle est appréciée par sa vertu. À la cour, elle ne se mêle pas 
                    d’intrigues contrairement à son frère cadet, Henri II de Montmorency. D’ailleurs ça lui coutera la vie, et il sera décapité en 1632 pour 
                    cause de trahison. Charlotte suppliera le roi de France, Louis XIII, de pardonner à son frère, mais en vain, il sera décapité. Après cet  
                    incident, Charlotte, peinée, quitte la cour pour de bon (elle n’y reviendra qu’après la mort de Louis XIII). Charlotte et son mari finiront  
                    par se séparer. Henri II de Condé la quitte, en emmenant avec lui leur fils aîné, le futur Grand Condé qu’il se charge de faire élever  
                    chez les Jésuites en Bourgogne. Charlotte restera aves les deux derniers : Anne et Armand, s’occupe avec soin d’eux. Charlotte de 
                    Condé est aussi une femme pieuse, tolérante.  
                    Elle est appréciée par la reine de France, Anne d’Autriche mais se refuse d’aller dans ses coteries pour ne pas s’attirer des ennuis.  
                      En 1636, son fils aîné revient enfin à Paris, puis s’initie dans les armes. En 1641, pour rentre en grâce par Richelieu, le prince de 
                      Condé marie son fils aîné, à la nièce du ministre, Claire-Clémence de Maillé-Brézé. Mais la nouvelle épouse est tout de suite  
                      délaissée par son époux et de plus Charlotte n’aime pas sa belle-fille. En 1642, sa fille épouse le duc de Longueville, un grand seigneur 
                      à sa grande joie. Le 14 Mai 1643, Louis XIII meurt enfin. Anne d’Autriche devient régente au nom de son fils, Louis XIV. Charlotte revient  
                      enfin à la Cour. Jouissant du grand estime de la reine Anne d’Autriche, elle est choisie d’être la marraine de son fils, Louis XIV. Le 18 
                      mai 1643, son fils Louis se couvre de gloire en écrasant les Espagnols à Rocroi (exploit qu’il renouvellera en 1648 à Lens). En 
                      1646, Charlotte devient veuve du prince de Condé et est très contente d’être enfin libre. Son fils aîné, devient alors Louis II prince de  
                      Condé. Il sert le jeune roi avec fidélité, le protégeant comme un frère, mais n’apprécie pas en retour, Mazarin. La reine n’aime guère  
                      Madame de Longueville. En 1648, la Fronde éclate. Le Grand Condé reste au côté du roi, mais sa sœur et son frère : Anne de 
                      Longueville et Armand de Conti passent du côté des frondeurs. Charlotte ne se mêle pas de politique. Malgré que ses enfants 
                      soient frondeurs, Charlotte continue à rester fidèle Anne d’Autriche, et suit la Cour dans toutes ses épreuves. Mais en 1650, son fils 
                      aîné, le Grand Condé devient aussi un frondeur, Charlotte en éprouve du profond chagrin. En Janvier 1650, Mazarin fait arrêter ses fils 
                      et le mari de sa fille. Sa fille, Anne de Longueville s’enfuit de la France. Charlotte-Marguerite, princesse douairière de Condé, s’éteint à  
                      Paris le 2 Décembre 1650, sans avoir revu ses enfants. 
                     
                      
                    33 Angélique Paulet 
                    En 1610, C'est en se rendant chez elle avec le Duc de  Vendôme que le Roi s'est fait poignarder par Ravaillac. Il devait ensuite   
                    rendre visite àSully malade.  
                      
                    34autres petites maîtresses 
                    
                      Madame Vincent 
                        C’est une charbonnière. Elle est l’une des premières maîtresses d’Henri IV. 
                       
                      La Boulangère de Saint-Jean 
                        C’est une boulangère qui habite à Saint-Jean. Elle fut considérée l’une de ces maîtresses passagères et sans lendemain que le roi a peut-être rencontré lors de ses voyages. Elle devient maîtresse d’Henri IV pour peut-être une nuit. Après cette aventure, on perd totalement sa trace. 
                       
                      Dayelle 
                        Dayelle est une jeune et jolie fille qui est venue d’Orient. Elle est la fille d’honneur de la reine Margot. Il ne faut pas attendre longtemps pour qu’elle gagne les faveurs de l’époux de celle-ci, Henri IV encore roi de Navarre, qui en fait aussitôt sa maîtresse mais pour de très courte durée. 
                       
                      Anne de Balzac de Montaigu 
                        Elle devient la maîtresse passagère du roi Henri de Navarre en 1579. 
                       
                      Anne de Petonville  
                        L’une des nombreuses, petites, passagères, inconnues maîtresses d’Henri IV. Elle le devient vers 1580. 
                       
                      La nourrice de Casteljaloux  
                        C’est l’une des peu connues maîtresses d’Henri IV. 
                      Les sœurs jumelles de l’Epsée  
                        Elles sont sœurs jumelles. Elles partagent toutes les deux les faveurs du roi de Navarre et deviennent ses maîtresses vers 1580. 
                      Madame de Sponde  
                        Elle est apothicaire. Elle gagne les faveurs d’Henri de Navarre et devient sa maîtresse en 1580 
                      Mademoiselle Maroquin  
                        Elle devient la maîtresse du roi de Navarre en 1580. 
                      Xainte  
                        Elle est soubrette de la reine Margot. Elle est remarquée par l’époux de celle-ci, Henri de Navarre, qui en fait aussitôt sa maîtresse, en 1580. 
                        Bretoline  
                       
                      Madame de Foulebon  
                        C’est une châtelaine qui devient maîtresse d’Henri IV en 1589 
                      Marie-Catherine de Beauvilliers  
                        Elle est abbesse de l’abbaye de Montmartre mais cela ne l’empêche pas d’être la maîtresse du roi. Elle le devient en 1590. 
                      Louise Budos  
                        Fille de Jacques ou Jean de Budos et de Louise de Porcellet, Louise de Budos naît le 13 Août 1575. En 1593, alors qu’elle n’a tout juste que dix-huit ans et dans tout l’éclat de sa beauté, elle est mariée par son père, à Henri Ier, connétable de Montmorency de quarante et un ans son aîné, et qui en a 59. Celui-ci pourrait être son propre père puisqu’ayant même les enfants du même âge ou bien plus âgées que Louise. Elle est la deuxième épouse du duc de Montmorency, veuf d’Antoinette de La Marck, morte en 1591. Elle donne deux enfants au connétable de Montmorency : Charlotte-Marguerite et Henri, futur Henri II, décapité plus tard en 1632, pour avoir comploté contre le cardinal de Richelieu. D’une grande beauté, elle séduit le roi de France, Henri IV, qui en fait aussitôt sa maîtresse mais elle n’est que passagère (le roi, ayant pour favorite en titre, Gabrielle d’Estrées). Ainsi Henri IV fait une infidélité (parmi tant d’autres), à sa maîtresse officielle, Gabrielle d’Estrées. Mais très amoureux de cette dernière, sa liaison avec la duchesse de Montmorency n’est que de très courte durée. Louise de Budos s’éteint en 1598, alors qu’elle n’a tout juste que 23 ans, peu-être d’un assassinat.  
                       
                      Source: 
                      Les Favorites Royales  (canalblog.com)  
                        Golden Map; liste des maitresses des rois de France 
                        Wikipedia 
                       
                     
                   
                 
               
             
            
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